Les Fleurs du mal (Musique)

Au travers des ères, se dévoile une société gérée par une oligarchie qui piégea intelligemment toute une population.  Ce n’était sans compter sur l’éveil spirituel de certains êtres que les choses allaient changer. L’Homme qui redécouvre sa propre nature, et panse ses blessures, trouve en sa quête profonde, foi et autre vérité. Ces nouveaux éclaireurs, dérangeants aux yeux des élites, ouvrent les barreaux invisibles d’une prison dorée. Renaîtra suite au chao, l’espoir et la souveraineté pour les peuples du monde entier.
Un poème de Sylvain Guinet dans le style revisité du contesté poète Charles Baudelaire.

Les Fleurs du mal

-Métamorphose d’un jardin-

 

J’ai vu par le passé, le ciel cendré sangloter

Sur un parterre d’Eden corrompu par le clair-obscur.

En regardant de plus près, jonchait sur cette Mère Nature

Une kyrielle de fleurs dont certaines s’érigeaient en reines cruautés.

 

 

Ces impures s’abreuvant de la sève des jeunes pousses de ses hôtes

Hissaient haut leurs pétales larges et sombres comme une ombrelle.

Le royaume floral ombragé perdant de ses teintes vives au pastel

Subissait aveugle et sourd, les arts de la prestidigitation entre autres.

 

 

Dans ce monde ici-bas, parfums, couleurs et sons se répondaient entre eux

Sous l’œil vigilant de la cohorte fabulatrice de ces arrogantes.

C’était au bon vouloir d’une communauté qui prônait une liberté réconfortante

Et qui menait par le bout de la tige l’illusion à l’esclave bien heureux.

 

 

Le lierre à l’affût serpentait aux collerettes des audacieuses égéries

Qui comme le coquelicot paré d’une robe vermeille ;

Osait par son éclat revêtir les champs en sommeil

Pour apporter l’espoir du renouveau aux moins rabougries.

 

Je vois par le présent, de nouvelles fleurs lumineuses pointant au firmament

Par la grâce de leurs racines bien ancrées et nettoyées dans leur cœur purifié.

Ces éveillées claires et limpides, d’en haut, perçoivent la réalité erronée

Mais rassurent d’ores et déjà d’un prochain et bel avenir éminent.

 

Les pécheresses inquiètes de voir leurs sous-fifres s’élever ainsi aux nuages irisés

Libèrent pour leur préservation, ronces toxiques tout en invoquant leur idole Cornue.

Naguère, ce stratagème malicieux aurait fonctionné sur qui l’eût cru

Si les dociles martyres ne s’étaient lassées de maintes duperies répétées.

 

Les Fleurs du mal aux âcres senteurs écloront dans leur entièreté

Pour dévoiler au regard du monde végétal toute leur obscure et vile beauté.

Sur quoi, les ensorceleuses dévoilées seront cueillies d’une main immaculée

Et faneront dans les regrets égotiques de leur vaste calamité.

 

Les Lumineuses plus nombreuses depuis ces temps, jadis assassins

Parsèmeront en chœur dorénavant les nouvelles graines de demain,

Par-delà des terres, à travers des vents et des océans lointains

Donneront libre essor à la renaissance d’un nouveau et divin jardin.

 

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Description

Les Fleurs du mal

 

Instrumentation : Piano 
Genre:  Classique
Copyright: Copyright 2023 © Sylvain Guinet

 

 

 

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